UN NOUVEL ESPOIR POUR LES BEBES INFECTES PAR LE VIH !

Trois ans après l’annonce de la rémission prolongée du « Bébé du Missouri », une étude sud africaine (1) confirme l’intérêt qu’il y aurait à administrer précocement un traitement antirétroviral (TAR) puissant aux nourrissons infectés par le VIH nés de mères séropositives qui n’ont pas pû bénéficier d’un traitement efficace pendant leur grossesse.

Cette étude montre que le TAR n’augmente pas, à terme, les chances de « disparition » initiale du virus chez tous ces bébés. Seuls 50 % d’entre eux en bénéficient. Par contre, lorsqu’elle est obtenue, la rémission dure plus longtemps chez les enfants dont le TAR a débuté avant les 6 premiers mois de leur vie que chez ceux où il a été initié entre 6 et 24 mois.

Le traitement antirétroviral du « Bébé du Mississipi » avait été mis en œuvre dans les 48 heures après sa naissance. On peut donc supposer qu’un TAR mis débuté dans les trois premiers mois de la vie peut augmenter les chances de disparition de la charge virale chez ces bébés infectés par le VIH de leur mère.

Des études allant dans ce sens sont en cours.

(1) Réf. : SHIAU S. et coll. AIDS 2017, 31 : 355-364

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